« Les Petites Fugues » : sur les chemins de traverse du 18 au 30 novembre

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Du 18 au 30 novembre, Les Petites Fugues invitent 13 auteurs et autrices à venir sillonner la région Bourgogne-Franche-Comté, pour près de 80 rencontres avec les lecteurs. Durant quinze jours, la littérature contemporaine est à l’honneur, sous toutes ses formes : roman, poésie, nouvelles, théâtre, jeunesse… Autour des voix singulières d’auteur.rices qui empruntent eux-mêmes à la photographie, au journalisme, aux arts plastiques ou encore au roman graphique, la programmation invite à découvrir le travail d’écriture, l’édition de création, à entendre et partager les textes… Dans une librairie, une ferme, un centre d’art, une maison d’arrêt, une bibliothèque ou à l’hôpital, en zone rurale (surtout) ou en milieu urbain, le principe reste le même depuis les débuts du festival : qu’il soit permis aux lecteurs, où qu’ils se trouvent, de recevoir un écrivain. L’itinérance, l’esprit de convivialité, la préparation minutieuse et personnalisée des rencontres, des « petites formes » mêlant littérature et autres formes artistiques : le festival conserve la partition qui a fait sa singularité, tout en proposant cette année une nouvelle orchestration.

Une édition revisitée

Soumises à l’impératif de décroissance qui s’impose à un bon nombre de structures, Les Petites Fugues se réinventent autour d’un nouveau format : des rencontres préparées en duo ou en trio, qui associent une médiathèque et un établissement scolaire, une librairie, une structure culturelle ou sociale… Le festival fait la part belle aux rencontres intergénérationnelles et « hors les murs », dans le même esprit inventif et fédérateur qui le guide depuis ses débuts. Avec de nouveaux venus parmi les partenaires accueillants, notamment : Sciences Po Dijon, tourné vers les littératures d’Europe de l’Est, une maison partagée « âges et vie », des EHPAD, ou encore la librairie l’Interstice à Besançon, pour n’en citer que quelques-uns. Une dizaine de rencontres avec les publics plus éloignés de l’offre culturelle se tiendront également en maison d’arrêt, dans les bibliothèques d’hôpitaux et au sein d’une association d’alternative à la psychiatrie.

Des performances hybrides

Au cœur de la programmation, les « petites formes » mêleront également les univers artistiques, en associant les publics à la scène. Au programme, notamment : une rencontre animée par des lycéens dans une chapelle à Pontarlier, des lectures à voix haute portées par de jeunes lecteurs du lycée professionnel de Lons-le-Saunier sur le plateau de l’Atelier de l’Exil, une petite forme associant la toute nouvelle médiathèque de Scey-sur-Saône et l’école de musique départementale, et pour la clôture, une déambulation littéraire au Fonds régional d’art contemporain, en compagnie d’élèves-comédiens.

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