De ce que la vie m’a donné,
Entre aube, soleil et mer,
Le lys, l’œillet et le muguet
La plus belle force est mon père.
Les hautes montagnes rebelles,
Océans, orages et pluie
Ne sont que des forces frêles
Aux côtés de mon père chéri.
Tendres et fragiles comme les blés
A peine mûris de l’été,
Tous les enfants sont bonheur
Au sourire éclos du cœur.
Auprès de leurs sages ainés
Se forge la grande clef
Qui ouvre sur leur jardin
Les richesses de chaque matin.
Assis sur un rocher,
Je contemple la mer,
Comme un lutin blessé,
Mon esprit est amer.
Ma seule compagnie
Est ma solitude,
Cette tendre amie
Quelque fois si rude.
© tous droits réservés - Isabelle Siffritt