Pendant trois jours, plus d’une centaine d’éditeurs – venus de Belgique, France, Suisse, Pays-Bas, Québec – investiront les stands de ce rendez-vous incontournable . Des livres rares aux fanzines, magazines et objets-œuvres, le festival montre une fois encore son ambition : dresser un panorama éclaté et accessible de la création poétique actuelle.

Au-delà du salon, Poetik Bazar s’enrichit d’un programme foisonnant où se mêlent lectures, rencontres, séances de dédicace, concerts, ateliers et performances multimédias . La scène vivante prend place dans l’enceinte des Halles… mais aussi dans la ville, grâce à des actions participatives comme des balades poétiques et des interventions dans l’espace public, invitant à reposer un regard poétique sur la cité.

Parmi les premiers noms dévoilés pour cette édition 2025, on compte la présence de Bilou, artiste belge non-binaire, annoncée sur la page Facebook de l’événement. Ce choix illustre la volonté du collectif organisateur de soutenir des artistes queer et de promouvoir une parole inclusive et contemporaine.

L’édition 2025 marque aussi une évolution dans l’organisation : pour la première fois, l’accès aux soirées du vendredi et du samedi, avec notamment l’ouverture et des DJ sets (dont un intitulé “SEXPOCALYPSE”), sera conditionné à un ticket payant, tandis que l’accès diurne au marché restera gratuit sur inscription. Une économie hybride qui vise à garantir la gratuité des contenus essentiels tout en finançant les programmations festives.

Poetik Bazar 2025 témoigne d’un art poétique qui veut s’ancrer dans l’espace public, s’ouvrir à toutes et tous, et jouer la transversalité entre langues, cultures et générations. Cette ambition se traduit par une collaboration affirmée entre institutions – Muntpunt, Passa Porta, Maison de la poésie d’Amay –, collectifs (Midis poésie, Maelström…), et acteurs de l’édition indépendante.