

L’Académie Mallarmé vient de lever le voile sur le lauréat de son prestigieux Prix Mallarmé 2025. Cette année, la poésie se conjugue avec la Roumanie et la France grâce à Valeriu Stancu, couronné pour son recueil L’insomniaque fusil de Rimbaud, paru aux Éditions Phi. L’auteur sera honoré le 8 novembre prochain lors de la Foire du Livre de Brive, avec le soutien de la Ville de Brive, fidèle partenaire de ce rendez-vous littéraire majeur.
Né en 1950 à Iaşi, Valeriu Stancu n’est pas seulement poète : il est également romancier, essayiste, traducteur et éditeur. Son œuvre, forte d’une soixantaine de titres, voyage déjà dans plus de vingt pays. Parmi ses publications en français figurent Miroirs du sommeil (2010), Clameurs du vent (2015) ou encore Ballade de mon ami le bourreau (2020). Ce nouveau prix consacre la densité de son écriture, traversée par l’Histoire, la mémoire et un imaginaire sans compromis.
Le Prix Mallarmé, l’une des distinctions poétiques les plus anciennes et respectées, récompense chaque année un auteur d’expression française pour un recueil ou l’ensemble de son œuvre. Le jury, présidé par Sylvestre Clancier, rassemble vingt-neuf membres de l’Académie Mallarmé. Au-delà de la dotation, le lauréat bénéficie également d’une résidence poétique d’un mois, l’occasion de poursuivre son exploration du langage en toute liberté.
Autre temps fort de cette édition : le Prix Mallarmé étranger de la traduction 2025 est attribué à Mariano Rolando Andrade et Christophe Manon pour la traduction en français du recueil Chansons des mers du Sud, publié aux éditions L’herbe qui tremble. La remise se tiendra le 18 décembre à la Maison de Poésie de Paris, en partenariat avec la Fondation Émile Blémont.
Né à Buenos Aires en 1973, Andrade est écrivain, traducteur et journaliste. Son œuvre, de Los Viajes de Rimbaud (1996) à Ballades des mers du Nord (2023), témoigne d’une écriture géopoétique ancrée dans les réalités du monde. Christophe Manon, quant à lui, compte parmi les voix fortes de la poésie française contemporaine. Auteur d’une vingtaine de titres, il poursuit une œuvre exigeante, entre lyrisme, engagement et méditation métaphysique.
Créé en 2022, le Prix Mallarmé étranger de la traduction entend valoriser à la fois la poésie étrangère traduite en français et le travail des traducteurs, passeurs essentiels qui ouvrent sans relâche de nouvelles perspectives littéraires.
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