21 Juil MidiMinuitPoésie à Nantes du 8 au 12 octobre
Informations pratiques
- Dates :
– 8 au 12 octobre - Lieu :
– Nantes - Accès :
– L’ensemble de la programmation de la Maison de la Poésie est habituellement gratuite. Mais cette année, la suppression des subventions régionales impactant directement la programmation, une billetterie a dû être instaurée sur certains événements, de manière temporaire
Du 8 au 12 octobre 2025, Nantes devient le théâtre vivant de toutes les écritures contemporaines. Pour sa 25e édition, le festival MidiMinuitPoésie, organisé par la Maison de la Poésie de Nantes, déploie une programmation foisonnante et audacieuse, mêlant poésies, musiques et arts visuels. Fidèle à son esprit décloisonné, l’événement investit plusieurs lieux emblématiques de la ville : le lieu unique, la place Sainte-Croix, Stereolux, les librairies HAB Galerie et Les Vagues, ainsi que Le Cinématographe.
Un festival décloisonné et interdisciplinaire
Depuis ses débuts, MidiMinuitPoésie fait le pari de la transversalité. Lectures à voix haute, performances musicales, créations sonores, lectures dessinées et interventions radiophoniques s’y côtoient dans une cartographie sensible et engagée des écritures actuelles. Électro, jazz, dessin ou voix radiophoniques accompagnent les textes, qu’ils soient dits, chantés, chuchotés ou scandés.
Trois temps forts
Jeudi 9 octobre à 18h30
À 18h30, lancement de RadioChange#1, émission radiophonique publique et en direct sur Jet FM (Nantes) et Radio Campus (Paris), avec rediffusion sur d’autres radios associatives. Ce premier numéro donne le coup d’envoi d’un cycle trimestriel en accompagnement des travaux de transformation de la Maison de la Poésie, dont l’inauguration est prévue pour 2027.
Ce plateau interdisciplinaire réunit :
– Axel Sourisseau
– Ritta Baddoura
– Elina Deschere (musique)
– Blaise et Nico (concert)
– Guillaume Bariou, Aude Rabillon et Sophie G. Lucas à l’animation et au habillage sonore
Vendredi 10 octobre, à 21h
deux lectures-concerts en résonance :
– Marie Darah et Cloé du Trèfle présentent Poétique Shot, un duo slam-électro puissant contre les dominations
– Marin Fouqué et MOHER livrent Jusqu’à l’aube bétonner, performance nocturne et incandescente sur la ville, le corps et l’émancipation
Samedi 11 octobre
De 12h à minuit, l’incontournable marathon poétique : lectures, concerts, entretiens, DJ set.
Quelques noms parmi une programmation dense :
– Hervé Le Tellier, Elsa Eskenazi, Aurélia Lassaque, Tom Buron, Jeanne Benameur, Paloma Hermina Hidalgo, Levent Beskardès, Benjamin Fouché, Héloïse Brézillon…
– Performances bilingues, dessins en direct, créations sonores et poésie en langue des signes seront au rendez-vous
– DJ set de clôture : Aude Rabillon et Elina Deschere
Un focus sur les éditeurs indépendant
Cette édition rend également hommage à trois maisons d’édition indépendantes qui incarnent la vitalité de la création contemporaine :
– Les Éditions du Bunker, fondées en 2024, défendent une poésie du réel et des écritures hybrides, avec Elsa Eskenazi au catalogue.
– La collection Al Dante, intégrée aux Presses du réel, mêle poésie, essais critiques et textes expérimentaux, et publie notamment Benjamin Fouché.
– Les éditions Bruno Doucey, ferventes défenseures de l’accessibilité poétique, réunissent des auteur·es venu·es des quatre coins du monde, tels que Jeanne Benameur, Levent Beskardès ou Aurélia Lassaque.
Un festival en mouvement, malgré les vents contraires
Traditionnellement gratuit, MidiMinuitPoésie doit faire face cette année à la réduction des subventions régionales, qui frappe de nombreuses structures culturelles. Certains événements deviennent donc payants, mais les tarifs restent accessibles, avec de nombreuses gratuités (étudiant·es, moins de 18 ans, bénéficiaires du RSA, etc.).
Ce festival marque également la dernière édition avant les travaux de rénovation de la Maison de la Poésie, située place du Change. À l’horizon 2027, celle-ci deviendra un lieu augmenté : bibliothèque sonore, café-restaurant scénique, résidence d’artistes et espace de création multidisciplinaire s’y déploieront sur plusieurs étages. Une promesse de continuité pour une poésie vivante, ouverte sur le monde et ancrée dans la cité.
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