«J’ai tendance à me sentir un peu comme Voltaire« , nous confie Thierry Renard, « je préfère accep­ter que les gens qui ne sont pas d’ac­cord avec moi s’ex­priment. J’ai eu Sophie Nauleau il y a encore quelques jours, elle ne m’avait pas fait part de sa déci­sion de démis­sion­ner… C’était peut-être un peu maladroit de choi­sir Sylvain Tesson, je ne sais pas, mais je peux témoi­gner qu’elle faisait un travail sérieux. Ça faisait plusieurs mois qu’elle essayait de convaincre Sylvain Tesson d’être le parrain de la mani­fes­ta­tion. Je pense sincè­re­ment que c’était avant tout avec l’idée d’avoir une person­na­lité grand public pour mettre un coup de projec­teur sur la poésie. C’est quand même le prin­ci­pal inté­rêt du Prin­temps des poètes. Il n’y a quand même pas tant de moments média­tiques dédiés à la poésie… Et ce n’est qu’un titre hono­ri­fique, symbo­lique. Malheu­reu­se­ment, son annonce est tombée en même temps que celle du nouveau gouver­ne­ment, ce qui n’a pas dû aider... »