Dans cet ouvrage, l’auteur porte un regard intime et collectif sur le conflit, l’abordant avec une sensibilité à la fois personnelle et universelle. Il explore la notion que l’Occident s’effondre sur lui-même, englouti par les conflits internes et les destructions qu’il auto-inflige, reflétant une perte d’identité et un glissement vers le néant.

Dominique Fourcade utilise son œuvre pour approfondir la destruction en cours, presque de manière immémoriale, se servant d’incises et d’incisions dans le souffle poétique pour aborder une fraction des choses que le conflit révèle. Les références culturelles sont multiples, englobant des œuvres et des personnalités aussi diverses que Kafka, Matisse, ou encore la Déclaration des droits de l’homme de 1789, utilisées non pas comme un refuge mais comme un moyen de faire face à la barbarie.

Ce livre peut être perçu comme une tentative désespérée mais méticuleuse de trouver une base et un sommet face à la destruction, cherchant à saisir et dépasser la folie destructrice qui traverse le monde. L’ouvrage est donc aussi une sorte de cri de douleur et d’émerveillement devant la beauté persistante dans des temps tumultueux.

Le travail de Dominique Fourcade est décrit comme un acte de confrontation au réel avec une écriture instinctive qui mobilise et concentre les sensations face à l’effroi. En fin de compte, le poème de Fourcade est une manière de faire surgir le présent avec tout ce que le réel peut offrir, une exploration poétique de la condition contemporaine »

« C’’est le déluge qui se produit en Palestine-Israël et qui engloutit l’Occident. Une douche de sang réciproque qu’il est de mon destin de vivre en écrivain » Dominique Fourcade