La mort de Guy Goffette, 28 mars 2024, marque une pause dans le monde littéraire; c’est la disparition d’une voix unique qui savait marier la simplicité à la profondeur, l’intime à l’universel. Ses œuvres, telles que « Un manteau de fortune » ou « Elle par bonheur et toujours nue », sont des invitations au voyage à travers l’espace et le temps, explorant avec tendresse et mélancolie les thèmes de l’amour, de la beauté, et de la fuite inexorable du temps.

Goffette était un poète de l’effleurement, maître dans l’art de capturer l’éphémère, de donner voix à ce qui, en nous et autour de nous, échappe à la parole. Il puisait son inspiration dans la vie quotidienne, dans la beauté des paysages de sa Belgique natale, dans les œuvres des peintres et des écrivains qu’il aimait, faisant de sa poésie un pont entre les arts, un dialogue constant entre ses propres mots et ceux de ses illustres prédécesseurs.

La nouvelle de sa mort nous invite à revisiter son œuvre, à lire et relire ses vers comme on parcourt un jardin secret à la découverte de nouvelles fleurs à chaque saison.

Guy Goffette nous a légué la clé de son jardin intérieur, nous invitant à y trouver refuge, à y chercher inspiration et réconfort. En cela, il continue de vivre parmi nous, dans ses mots qui illumineront encore longtemps le firmament de la poésie francophone.