Loin des noms déjà consacrés comme François de Malherbe ou Raymond Queneau, la Poétothèque présente des auteurs comme Paul Harel, aubergiste-poète du XIXe siècle, ou Lucie Delarue Mardrus, écrivaine voyageuse du début du XXe siècle. Elle révèle également des trésors de la langue normande ancienne et de ses dialectes, du cauchois au cotentinais, en restituant leur richesse linguistique et culturelle.

Avec des poèmes en ancien français de Richard Cœur de Lion et des textes en argot normand, cette anthologie sonore perpétue la mémoire de la poésie régionale et ses spécificités linguistiques. Soutenue par le ministère de la Culture, la Poétothèque aspire à poursuivre son expansion en intégrant davantage de voix poétiques oubliées, consolidant ainsi son rôle de gardienne du patrimoine immatériel normand.