07 Juil Avignon 2025, force poétique du Off
Informations pratiques
- Dates : 5 au 26 juillet 2025
- Lieu : Figuier Pourpre
(6 rue Figuière, 84000 Avignon) - Principe : chaque matinée, une lecture différente de poésie ou théâtre, accompagnée d’une boisson et d’une viennoiserie, pour 3 €
Au cœur du Festival Off d’Avignon, Le Figuier Pourpre, maison permanente de la poésie, propose du 5 au 26 juillet 2025 une programmation quotidienne de lectures et performances : un rituel matinal de textes servis avec viennoiseries, suivi d’événements poétiques en journée pour une immersion intense dans la création contemporaine.
Spectacles en salle – Formes variées
Au-delà des matinées littéraires, Le Figuier Pourpre présente chaque jour une diversité d’expressions artistiques à 11h05, du 5 au 26 juillet 2025. Slam, poésie sonore, marionnettes, musiques et performances se succèdent sur scène, offrant une programmation éclectique et accessible.
Ces formats sont pensés pour élargir les publics, en mêlant les arts vivants à la poésie contemporaine et en créant des ponts entre disciplines. Une manière d’attirer les curieux comme les passionnés, dans un espace où la parole poétique se vit sous toutes ses formes.
Installé depuis plusieurs années à Avignon, Le Figuier Pourpre valorise la poésie vivante dans toute sa diversité – du slam à la performance, du théâtre poétique aux lectures intimes – et s’affirme comme un véritable lieu de rencontre et d’échanges entre artistes et festivaliers.
Avec Le Figuier Pourpre, le Festival Off d’Avignon s’impose ainsi comme un creuset de la parole poétique, vivifiante et inclusive.
« Nour » – la nuit poétique de la langue arabe
Dans la tiédeur d’un soir de juillet, la Cour du lycée Saint-Joseph s’illuminera d’une langue millénaire. Créé spécialement pour le Festival d’Avignon 2025, « Nour » sera présenté le mardi 15 juillet à 22h, pour une unique représentation placée sous le signe de la beauté et de la résistance poétique.
Pensé comme une célébration multiforme, « Nour » traverse les siècles et les genres : du chant préislamique au rap, en passant par le raï, la musique soufie et l’arabo-andalou. Chaque registre convoque des thématiques universelles – amour, spiritualité, nature et révolte – pour offrir un portrait vibrant de la langue arabe et de ses imaginaires.
Sur scène, un casting choral d’exception : Emel Mathlouthi, la voix de la révolution tunisienne, Camélia Jordana, Rodolphe Burger, Naïssam Jalal, ainsi que de nombreux artistes mêlant poésie, musique et performance dans une fresque vivante et engagée.
La direction artistique et musicale est confiée à Julien Colardelle (Souffle Collectif), avec une mise en scène de Radhouane El Meddeb. Deux grands noms accompagnent la conception poétique : Rima Abdul‑Malak, ancienne ministre de la Culture, et Farouk Mardam‑Bey, intellectuel et éditeur syrien, en qualité de consultants poésie.
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